Tu as passé de bonnes vacances? T’es parti où? T’as fait quoi? Ah le grand retour au boulot, avec ses 200 mails non lus, ses projets en attente, toutes les questions des collègues et cette presque obligation d’avoir plein de choses à raconter après une, deux voire trois semaines de vacances! Que ce soit bien clair, on aime pas les retours de vacances, en tout cas moi avant je détestais. Maintenant que j’ai un boulot qui me plais, des collègues top (je fais attention, ils me lisent aussi) et un horaire enviable, j’aime aussi revenir de vacances, et les raconter.
Alors cette année, comme chaque année d’ailleurs on a passé de super vacances, les enfants, nous et nos valeurs aussi. Parce que si on profite de ce moment privilégié en famille pour déconnecter, lâcher prise, on en délaisse pas pour autant nos convictions. Genre tu fais du zéro déchet, de la consommACTion 50 semaines sur l’année et les deux autres tu l’oublies parce que tu pars en vacances… Et bien non! Parce que ce mode de vie qu’on a adopté il y a plus d’un an maintenant fait partie de nous, ce n’est non pas une contrainte mais bien une source de découverte permanente, de plaisir, de fierté. Pas question de revenir en arrière sous prétexte de s’évader.
Vacances zéro déchet alors ? Presque, sans se casser la tête et avec quelques petits trucs simples que je vous raconte ici.
Lâcher prise
Les maîtres mots des vacances. On est là pour se détendre, tout simplement et pas se compliquer la vie. Mais pour que tout se passe bien il faudra quand même anticiper un minimum et s’organiser aussi. Pas de quoi gâcher le plaisir de l’évasion non plus.
Anticiper
Si possible repérer les épiceries en vrac à proximité. Elles se trouvent facilement grâce à l’appli ConsoVrac, ou sur internet tout simplement. J’ai bien dit A PROXIMITE. L’idée étant de ne pas passer son temps en voiture, mais à la plage ou dans la nature. Et amener dans sa valise quelques bonnes choses pour commencer le séjour (pâtes, les légumes qui restaient au frigo, l’huile d’olive).
Demander
Si vous louez un gîte, une chambre, que vous occupez un emplacement de camping, vous croiserez bien à votre arrivée quelqu’un qui connaît mieux le coin que vous. Demandez-lui où trouver une épicerie, un boucher, un fromager, bref les petits commerçants locaux. Et quand on arrive le samedi soir, qu’on a la flemme de faire les courses et que le dimanche matin seul l’hypermachin est ouvert, on ne commence pas une grève de la faim. On achète de quoi tenir un jour ou deux au super-bidule, de quoi se rendre compte que les produits proposés sont vraiment pas terribles et quand il ouvre, on court chez le petit commerce local acheter de quoi remplir son frigo dignement.
Accepter
Le plus difficile pour les gens qui comme moi, veulent que tout soit parfait, que l’on soit toujours plus zéro déchet. Pendant deux semaines j’ai accepté un minimum d’emballages, plus que ceux qu’on a au quotidien à la maison, mais pas de quoi en faire un fromage (à la découpe s’il vous plaît!). Parce que quand on arrive, qu’il n’y a pas la petite épicerie en vrac, le boucher ouvert, le fromager à portée, et qu’il faut tout de même nourrir sa famille, on revoit son seuil de tolérance. Et on se rend compte que de nombreux petits villages on été à ce point abandonnés par leurs habitants que les commerçants n’y sont plus.
Découvrir
Les produits LOCAUX, bons, préparés avec amour et que l’on trouve chez ces petits commerçants fiers de leur métier. Cette année on peut dire qu’on a vraiment bien mangé, sans grande préparation, mais seulement avec de beaux produits de la région. On avait même plus envie d’aller au resto (j’avoue qu’avec deux enfants on a déjà pas toujours envie d’aller au resto non plus…).
Cuisiner tous les jours ? C’est pas les vacances ça! Pas d »inquiétudes, je n’ai pas passé deux semaines aux fourneaux, on a aussi eu l’occasion de manger local chez les locaux, en mode table d’hôte. Un budget un peu plus conséquent que si on mange à la maison mais au vu des produits, beaucoup moins cher qu’au resto. Et une bonne occasion de rencontrer de nouvelles personnes. C’est ça aussi voyager.
J’en profite pour faire un petit coup de pub pour un endroit magique que l’on a découvert il y a un an et où on retourne tellement on s’y sent bien (et nos valeurs aussi). Allez voir ce petit bout de paradis nommé Aux Agapanthes, vous y serez reçus comme des rois.
Les souvenirs
En vacances j’aime bien acheter une petite bague, des boucles d’oreilles, un sac, bref toutes ces choses dont je n’avais pas besoin à l’arrivée mais que je suis tellement contente d’ajouter dans ma valise. Et les enfants c’est un peu pareil. Du coup gros challenge de faire le tour des marchés, petits magasins et autres lieux de grande consommation sans remplir son sac de course. Il y a toujours ce moment où je me retrouve devant un objet de cuisine et que je me dit que ça pourrait être sympa, voire utile. Et souvent j’en ramène un. Mais pas cette année. Parce que quand on y pense, le petit pot de sel tout mignon, pas trop cher qui se vend comme des petits pains dans les magasins de souvenirs plus-ou-moins-artisanaux, et bien si je n’en ai pas encore dans ma cuisine c’est que je n’en ai pas besoin. Objet totalement inutile, donc ne PAS l’acheter. Même si c’est seulement quelques euros et que ce sera joli. Pour moi il finira sûrement dans une boîte de brocante, donc autant le laisser directement à sa place.
Alors j’ai ramené un souvenir, mais Made in France vraiment et utile aussi. Avec les enfants même combat, on leur a expliqué qu’ils n’avaient pas besoin de nouveaux jeux ou objets ramenés de vacances, mais qu’on gardait l’argent non dépensé pour faire des activités sympas en famille et en gros c’est assez bien passé. Ils sont revenu chacun avec un pull, utile donc pour l’année et qu’ils adorent. En plus il se vendra très bien en 2ème main!
Bilan, très peu de poubelles comparé aux années précédentes mais beaucoup de plaisir et de moments partagés !
Consommaction, je n’avais pas encore lu ce terme (qui doit être top branchouille depuis dix ans j’en suis sûrs), ça me plaît bien. Sympa de garder ses valeurs tout au long de l’année, sympa également de ne pas basculer dans cette radicalisation qui dessers tellement les mouvements zéro-déchets.
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Hello, eh oui finies les vacances.
Par contre en France, inutile de partir la fleur au fusil pour essayer de trop convaincre les non ZD. Il vaut mieux fermer les yeux sur les poubelles du
voisin. Meme dans un village de vacances « écoresponsable » ,bof. Probablement parce que les autres vacanciers ne voyaient que la situation,et pas le but. Mais bon, le monde ne s’est pas fait en un jour.
Par contre un accueil plus que chaleureux de la part des commerçants ou des vendeurs du marché, parce qu’on amenait nos sacs à vrac,nos contenants,et qu’on papotait avec eux, surtout les petits artisans qui se faisaient un plaisir de nous expliquer leur travail, leurs produits.
Et parfois assez étonnés du fait qu’on connaissait pas mal de choses .
Probablement parce que nous avons vadrouillé 10 ans en camping car.
Et que 2 Liégeois épicuriens ne savent pas se passer de bien manger.
Et que les moules marinières vin blanc crème plus frites et dessert à 11 euros….difficile d’y résister surtout au resto.
Pour les souvenirs…ah ah j’ai ramené notamment:
-des épices en vrac .
-des saucissons
-du jambon sec en bloc
-une trancheuse berceuse pratiquement introuvable en Belgique.
-le reve de ma vie: le VRAI panier pique nique. Celui qu’on voit dans les pubs de famille modèle.Un peu cher, certes, mais utilisable à vie.
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