Depuis que j’ai acheté un vélo à assistance électrique, j’entends un peu toute sorte de commentaires. « En fait, tu ne fais pas vraiment d’effort », « C’est un demi vélo », « Ce n’est pas vraiment du sport ». Peut-être. Je m’en vais donc rassurer les plus inquiets quant à l’avenir de ma condition physique. Je n’ai pas acheté ce vélo pour faire du sport de haut niveau, mais plutôt pour me déplacer autrement tout en ayant un meilleur impact sur notre environnement.
Depuis que je travaille à temps partiel, je me suis rendue compte que je me déplaçait souvent seule pour de petits ou moyens trajets et rarement pour transporter un meuble ou une caisse de bouteilles consignées.
Alors pourquoi continuer à utiliser une voiture dans ce genre de situation alors qu’un vélo ferait très bien l’affaire? Première réflexion: pourquoi pas en effet. Et si j’utilisais mon vélo « normal »? Triste constat: parce que je ne suis pas une grande sportive et que chez nous, même si on a rien à envier aux Pyrénées, ça monte et ça descend tout le temps. De quoi arriver chez le boulanger transpirante, toute rouge et incapable de passer commande. Pour info la boulangerie la plus proche de trouve à 15 minutes à pied de la maison.
Conclusion: et pourquoi pas ce vélo électrique dont on parle tant? Au vu de ma condition physique, le vélo à assistance électrique (VAE) me paraissait donc la meilleure solution pour me réconcilier avec le deux roues tout en préservant mes pauvres poumons si peu entraînés.
Alors j’ai fait le pas, l’investissement aussi et je ne le regrette pas un instant. Au contraire! J’ai donc pris une nouvelle habitude, celle d’utiliser mon vélo pour chaque déplacement seule et pour l’instant pas trop loin. 70 km plus tard, le VAE a rapidement pris la place de la voiture pour:
- les petits et moyens trajets ;
- me déplacer dans des endroits un peu « vallonés » comme on dit chez nous ;
- faire mes courses (excepté les grosses courses évidemment) ;
- me rendre à une réunion ou une soirée ;
- me rendre à la piscine ou n’importe quel autre endroit où on fait « vraiment » du sport;
Faites le calcul, combien de fois êtes-vous seul en voiture? Ces déplacements ne pourraient-ils pas se faire à vélo?
Les avantages du vélo électrique selon moi? Ils sont multiples :
- On va plus loin mais on transpire moins;
- On fait quand même du sport (oui oui). Pour info le vélo n’avance pas tout seul, il faut donc continuellement pédaler. Et pour les plus motivés sachez que l’assistance est graduelle; il suffit de sélectionner l’aide minimum pour un peu plus de sport;
- On redécouvre la route, ses dangers parfois mais aussi ses plaisirs;
- On est pas dérangé par le téléphone. Personnellement je ne l’entends pas sonner quand je suis à vélo et ça me fait le plus grand bien.
Le vélo électrique a un prix (de 700 à plus de 3000 € d’après Test-Achats) certes, en fonction de ce prix on choisira de l’assurer ou non et de l’équiper d’un bon cadenas. Mais toujours selon Test-Achats « son coût d’utilisation est bien plus intéressant que celui d’une auto ou même d’un vélomoteur : entre 0,15 et 0,20 €/km. C’est la moitié environ du coût kilométrique d’une petite voiture. »
Dans notre nouvelle vie de famille on a décidé de remplacer une de nos deux voitures par le vélo électrique. Autant dire que financièrement on est gagnants! Et pour déposer les enfants à l’école, la piscine, la danse, chez les baladins? D’une part on a toujours une voiture et d’autre part l’école est suffisamment proche de la maison pour s’y rendre à pied. On privilégie donc la marche quand c’est possible pour donner de bonnes habitudes à nos enfants.
Et vous, comment vous déplacez-vous quand vous êtes seuls?
Source: Guide d’achat d’un vélo électrique, test-achats.be
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